Bon ba jlavé déjà publier mais bon c'est pas grave je recommence
Donc cette fic a une grande valeur sentimentale pour moi car c'est ma TOUTE PREMIER fanfic :
Ce n’était qu’un rêve
Cela faisait deux jours que la pluie ne cessait de tomber.
Toi, tu es si faible, une fois de plus tu pars te coucher sans avoir manger.
Moi je m’inquiète. Peut être pour rien, mais je ne peux pas m’en empêcher. Peut être parce que je t’aime…
Il est onze heures du soir, je te rejoins dans ton lit, comme tous les soirs ; je pose ma tête sur ton torse, et je m’endors, bercer par les battements de ton cœur.
Boum !
Les bruits d’un violent coup de tonnerre me réveille en sursaut.
Je tourne difficilement la tête vers la pendule, il est quatre heures du matin…
Je referme les yeux dans l’espoir de me rendormir. Mais, ce n’est plus comme tout à l’heure ; j’ai beau coller mon oreille sur ton cœur, je n’entends plus rien.
Ton corps est si froid. Dans l’élan d’un dernier espoir je pose deux doigts sur ta nuque, espérant y trouver ton pouls disparus…
Je réalise, peu à peu des larmes s’échappent de mes yeux, je tremble, je sombre dans un désespoir total ! …
Moi j’ai perdu mon père, alors ma mère m’a consolé.
Ma mère est morte, c’est mon grand-père qui m’a soutenu.
Puis, il est parti lui aussi, et toi, tu m’as soutenue, tu m’as aidée dans cette dure épreuve, tu m’as consolée, tu m’as écoutée.
Tu m’as aimée…
Et moi aussi je t’aime. C’est grâce à notre amour que malgré cette malédiction, nous pouvons nous enlacer.
Parce que si tu étais maudit par l’esprit du chat, moi j’étais maudite par la vie…
Tu m’as abandonnée à la vie ; à cette vie si cruelle, où toi seul me donnait l’envie de continuer, je suis seule pour toujours, et maintenant plus personne ne pourra effacer ma peine.
Les mauvaises langues doivent se dirent que maintenant je suis habituée à perdre les êtres qui me sont les plus chers, mais ces douleurs ronge mon cœur un peu plus à chaque fois. Je ne veux plus souffrir, jamais plus je ne veux ressentir cette souffrance. Alors tant pis, j’ai fait mon choix.
Je ne tenterai pas le diable encore une fois, car je suis sûre de perdre. Je préfère perdre la vie que de perdre ceux qui me sont chers. Car contrairement à ce qu’on peut croire, il y a une chose bien pire que la mort elle-même : c’est de devoir continuer à vivre en sachant que ceux que l’on aime sont partis, et qu’il ne reviendront jamais…
Je veux te rejoindre… je vais te rejoindre !
Ma main cherche dans la poche de ta veste étendue par terre, le canif que t’as offert ton maître à Noël dernier.
Je l’ouvre, et sans réfléchir, je m’ouvre les veines du poignet gauche : le même où se trouvait ton bracelet avant.
J’entends le son régulier des gouttes de sang qui coulent de mon poignet pour venir s’écraser sur le sol de notre chambre.
Je sens la vie s’en aller doucement : nos plus beaux moments ensemble défilent devant mes yeux, mais les larmes et la douleur ne s’arrêtent pas pour autant…
Je suis fatiguée, pâle, froide, faible. Je pose une dernière fois mes lèvres glacées sur les tiennes.
Notre ultime baiser s’achève par mon départ.
Mon départ vers le sommeil infini…
Haaaa !
Je me réveille en sursaut :
Kyo : Torhu, ça va ?
Je pleure, je tremble, je suis trempée de sueur, mais je suis dans tes bras, vivante, et toi aussi !
Torhu : oui, je vais bien.
Je me recouche contre toi, les battements de ton cœur ont repris, tu me sers dans tes bras chauds et musclés, je sourie, une larme de joie coule sur ma joue.
Torhu : ce n’était qu’un rêve…
Fin
alors vous en pensez quoi ?